4t34 f’RIPIIYLE.
Ou, pour le mieux saisir, me venger d’ello-même : Mais on ouvre chez eile^
SCENE II.
HERMOGIDE, EUPHORBE. ZÉLOMDE.
HEHMOGIDE.
Eli bien, puis-je savoir Si la reine aujourd’lnii se résout à me voir ? Si je puis obtenir un instant craudience ?
ZÉLONIDE.
Ah ! daignez de la reine éviter la présence.
En proie aux noirs chagrins qui viennent la troubler,
Ériphyle, seigneur, peut-elle vous parler ?
Solitaire, accablée, et fuyant tout le monde.
Ces lieux seuls sont témoins de sa douleur profonde.
Daignez vous dérober à ses yeux éperdus.
IIEU.MOGIDE.
Il suffit, Zélonide, et j’entends ce refus. J’épargne à ses regards un objet qui la gêne ; Hermogide irrité respecte encor la reine ; Mais, malgré mon respect, vous pouvez l’assurer Qu’il serait dangereux de me désespérer.
( Il sort avec Euphorbe. )
SCÈNE III.
ÉRIPHYLE, ZÉLONIDE.
ZÉLOMDE.
La voici. Quel effroi tronhle son ; nne émue !
ÉlUPHVi.E.
Dieux ! écartez la main sur ma tête étendue.
Quel spectre épouvantable en tous lieux me i)oursuit !
Quels dieux l’ont déchaîné de l’éternelle nuit ?
1. « J’ai rciuiii lï’dilice encore jikis luii-di qu’il n’était, écrit Voltaire h (lide- villc, 2 octobre 1732. Andmgidc (qui devint Hermogide) ne prononce plus le nom d’amour… Voici un échantillon de l’âme de ce monsieur. » Et il cite quelques vers qui sont aujourd’hui dans cette scène, et ([ui alors se trouvaient dans la scène i’" de l’acte III. (G. A.)