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ACTi’ V. S CE XI- II. 37.)

])(’j ; i dos iiiiirs de lloiiic \roiis (-tait paili : Assez loin vers le caiiii) nos jaunies Tout siii\i ; On arrête à l’instant Arons avec Tullic Bientôt, n’en dontez point, de ce coiiiplnl iinpir Le ciel va déconvrir tontes les profondeurs : ]>nl)licola partout en cherche les auteurs. Mais quand nous connaîtrons le nom des parricides, Prenez f^arde, Romains, point de grâce aux perfides ; Fu.ssent-ils nos amis, nos frères, nos enfaiiti># Ne voyez que leur crime, et gardez vos serments, lome, la liherté, demandent leur supplice ; —fit qui pardonne au crime en devient le complice.

’.Y l’esclavo. )

Et toi, dont la naissance et l’aveugle destin

\’avait fait qu’un esclave et dut faire un Romain,

Par qui le sénat vit, par qui Rome est sauvée,

Reçois la liberté que tu m’as conservée :

Et prenant désormais des sentiments plus grands,

Sois l’égal de mes fils, et l’effroi des tyrans.

Mais qu’est-ce que j’entends ? quelle rumeur soudaine ?

PliOCL LL s.

Arons est arrêté, seigneur, et je l’amène.

BRLTUS.

De quel front pourra-t-il ?…

SCENE II.

BRUTUS, LES SÉNATEURS, ARONS, licteurs.

AROXS.

Jusques à quand, Romains, Voulez-vous profaner tous les droits des humains ? D’un peuple révolté conseils vraiment sinistres, Pensez-vous abaisser les rois dans leurs ministres ? \ os licteurs insolents viennent de m’arrêter : Est-ce mon maître ou moi que l’on veut insulter ? Et chez les nations ce rang inviolable…

BRUTUS.

Plus ton rang est sacré, plus il te rend coupable ; Cesse ici d’attester des titres superflus.