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ACTK III. SCKM- ; VN. ^i^W

il me r.iiit suivre ici r.i’iiliis cl l ; i pi’iiicosse ; .le |)iiis (riiiic liciirc ciicor rctanler son drpart : < ; r ; ii,t ; ii(’/. sciiiiiciir, (•nii.i,Mi(’z de me |) ; irlor trop t ; inl. Dans son apparlcnicnt nous pouvons l’un et l’antr*^ |>arl(’|- (le ses (Icstiiis, et pciit-rlrc (In vnirç.

n sort.)

SCENE VIT.

r I T r s. .M I- : s s a l a.

TITl s.

Sort (jui nons as rejoints, et ([ni nous désunis ! Sort, ne nous as-tu l’aits ({ue poui’ être ennemis ? Ml ! raclie, si tn i)fni\, ta fureur et tes Jaruies.

MESSALA.

Je plains tant do vertus, tant d"amour et de charmes : l II ca-ur tel (jne le sien méritait d’être à \ ons.

TITUS.

Non, c’en est fait : Titus n’en sera point re|)on : >v-

MESSALA.

I »oiir(|iioi ? Quel vain scrupule à vos désirs soppose ?

TITL S.

\l)ominahles lois ({ue la cruelle impose ! T\rans ([ue j’ai vaincus, je pourrais vous servir ! Peuples (|ue j’ai sauvés, je pourrais vous trahir ! L’amour dont j’ai six mois vaincu la violence, L’amour aurait sur moi cette affreuse puissance ! J’exposerais mon père à ses tyrans cruels ! Kt ([nel père ? un héros, l’exemple des mortels, L’appui de son pays, ({ni m’instruisit à l’être, (jne j’imitai, qu’un jour j’eusse égalé peut-être. \pr(’s tant de vertus (|uel horrible destin !

MESSALA.

\ ous eûtes les vertus d’un citoyen romain : Il ne tiendra qu’à vous d’avoir celles d’un maître : Seigneur, vous serez roi dès que vous voudrez l’être. Le ciel met dans vos mains, en ce moment heureux, La vengeance, l’empire, et l’objet de vos feux. Que dis-je ? ce consul, ce héros que l’on nomme Le père, le soutien, le fondateur de Rome,