ACTi : III. SCKM- : II. : {il
Kl (•(’|)<’ii(l ; iiit Tiliis. sjiiis liniiic cl s ; iiis coiiri’oiix.
Troj) ; iii-(l(’ssii.s de lui poiii’ en r\\’r j ; il(Ui\.
Lui tend oiicor la main de son char (\i’ \ict()ire,
Et semble en rembrassant ]"accabler de sa gloire.
J’ai saisi ces moments ; j’ai su peindre à ses yeu.v
Dans une coni" l)rillante un rann’ plus glorieux :
J’ai [)ressc, j’ai promis, au nom de TaiNpiin mr-mc.
Tous les lion tien rs de Home après le l’ani ; ’ suprême :
Je l’ai vu s’chlouir, je l’ai \n s’ébranler :
Il est à vous, seigneur, et cberclie à vous parler.
AIIONS,
lN)urra-l-il nous livi’er la ])orte Onirinale ?
M ! • : s s A 1. A. Titus seul y commande, et sa vertu fatale N’a que trop arrêté le cours de vos destins : C’est un dieu qui préside au salut des Romains, (iardez de hasarder cette attaque soudaine. Sûre avec son appui, sans lui trop incertaine.
.4R0XS.
Mais si du consulat il a brigué l’honneur. Pourrait-il dédaigner la sui)réme grandeur, ¥A Tullie, et le troue, oflerts à son courage ?
MESSALA.
Le trône est un affront à sa vertu sauvage.
A II G X s.
Mais il aime Tullie.
—MESSALA.
11 l’adore, seigneur : 11 iaime d’autant plus qu’il combat son ardeur. 11 brûle pour la fille en détestant le père : 11 craint de lui parler, il gémit de se taire : Il la cherche, il la fuit : il dévore ses pleurs, Et de l’amour encore il n’a que les fureurs. Dans l’agitation d’un si cruel orage, lu moment quelquefois renverse un grand courage. Je sais quel est Titus : ardent, impétueux, S’il se rend, il ira plus loin que je ne veux. La flère ambition qu’il renferme dans l’àme Au flambeau de l’amour peut rallumer sa flamme. Avec plaisir sans doute il verrait à ses pieds Des sénateurs tremblants les fronts humiliés : Mais je ^ous tromperais, si j’osais vous promettre