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ACTH I. sec NE IV. 337

Même après le succès, à nous tenir sa loi : Ou, si de nos desseins la trame est découverte, lii chef assez hardi pour venger notre perte.

Ali ON s.

Mais vous meniez écrit que l’orgueilleux Titus…

M ES s A LA.

Il est lappui de Home, il est fils de Brutus ; Cependant…

ai ; ON s. JJe (|uel œil voit-il les injustices Dont ce sénat superhe a payé ses sen ices ? Lui seul a sauvé Home, et toute sa valeur En vain du consulat lui mérita Thonneur ; Je sais qu’on le refuse.

MESSALA.

Et je sais qu’il murmure ; {5on cœur altier et prompt est plein de cette injure ; Pour toute récompense il n’obtient qu’un vain bruit, Qu’un triomphe frivole, un éclat qui s’enfuit. J’observe d’assez près son âme impérieuse, Et (le ^on fier courroux la fougue impétueuse : Dans le champ de la gloire il ne fait que d’entrer ; Il y marclie en aveugle, on l’y peut égarer. —La bouillante jeunesse est facile à séduire : —Mais que de préjugés nous aurions à détruire ! Rome, un consul, un père, et la haine des rois. Et riiorreur de la honte, et surtout ses exploits. Connaissez donc Titus ; voyez toute son âme, Ee courroux qui l’aigrit, le poison qui l’enflamme : ^ 11 brûle pour Tullie.

arons. Il l’aimerait ?

M ES s AL a.

Seigneur, A peine ai-je arraché ce secret de son cœur : Il en rougit lui-même, et cette àme inflexible N’ose avouer qu’elle aime, et craint d’être sensible. Parmi les passions dont il est agité. Sa plus grande fureur est pour la liberté.

A BONS.

C’est donc des sentiments et du cœur d’un seul homme Qu’aujourd’hui, malgré moi, dépend le sort de Rome !

Théâtre. I. 22