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^8 LA FÊTE DE BEL ÉBAT.

Il lui faut un poi’to ot dos chansons à boire, Ji ne peut s’en passer ; vous devez parmi nous Choisir un successeur qui soit (li< ; ne de vous.

rll sera votre ouvrage, et vous |)ourrez le l’aire De Aotre esprit charmant uni(]iie Icgataire. . r^-^fel Elle autrefois, loin des profanes yeux,

Sur un char de lumière emporté dans les cieiix. Avant que de [)artir pour ce rare vojaj^e. Consolait Élise qui lui ser\ait de page ; Et, dans un testament, (ju’on n’a point par écrit. Avec un vieux pourpoint lui laissa son esi)i-it. Afin de soulager votre nuMuoire usée^ Nous ferons en chansons une peinture aisée De cent petits péchés que peut faire un pasteur, Et que vous n’auriez pu nous réciter par cœur.

LES HABITANTS DE BÉLÉBAT chantent. Air (lu Con/iteor.

Vous prenez donc congé de nous ; En vérité, c’est grand dommage : Mon cher curé, disposez-vous A francliir gaîment ce j)assage. Hé quoi, vous résistez oncor ! Dites votre f’ou/itec »’.

Lorsque vous aimâtes Margot, Vous n’étiez pas encor sous-diacre ; In beau jour de Ouasimodo, Avec elle monta ut en fiacr(\.. Vous en sou\ ieudrait-il encor ? Dites Aotre Con/ili’nr.

Nous vous avons vu pour Catin Abandonner souvent l’office ; Aotis n’êtes pas, pour le certain. Chu dans le fond du précipice : Mais, parbleu, vous étiez au bord. Dites votre Cunfilcor.

1. II otait sujet àcommonccr des liistoiros (jn’il no finissait pas. Co (l(’laiit \ciiait (lu dt’i'anircmcnt de sa cervelle. Il l’attribuait au défaut de mcnioiro.