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AVERTFSSEMENT

DES ÉDITEURS l)K I/ÉUITIOX DE KEllL.

(rltr lettre contient la description d’une fête donncH" à B(Iél)iit. chez M. le marquis de Livry, en l7’2o^

Le curé de Courdinianch(\ dans la paroisse de qui le cliàteau de Bélél)at est situé, était un fort bon homme, à demi fou, qui se piquait de faire des vers et de bien boire, et se prêtait de bonne irràce aux jilaisanteries dont on le rendait l’objet.

Le ton cjui régne dans cette fête, où se trouvaient un irraiid nombre de jeunes femmes, et dans la description adressée à une princesse jeune et qui n’était point mariée, est un reste de la liberté des mœurs de la Régence ^.

Tous les vers, à beaucoup près, ne sont pas de M. de Voltaire, et ceux i|ui lui api>artiennent sont faciles à distinguer^.

L Bélcijat était une maison située entre Étampes et Fontainebleau, que M. de Livry avait mise à la disposition de la marquise de Prie,

’2. Le curé, ivre-mort, fait son testament ; on le confesse, Dieu sait de quels péchés, sur l’air du Confiteor, et c’est Voltaire qui recueille l’héritage spirituel et devient ou son lieu et place curé de Courdimauche. Notez que tout cela avait lieu en l’hon- neur d’une parente, la marquise de Curzay, qu’on venait d’unir à >L de Maucou- seil, grand-veneur du roi de Pologne, connu sous le sobriquet de Royal-Biribi, qu’il devait à sa passion pour ce jeu.

■i. L’ensemble de la composition est certainement de Voltaire.