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208 L’I.NDISCRKT.

SCÈNE XYI.

CLITANDRE, PASQUIN.

CL I TAN DUE.

Je suis, jo Tavoiiorai, dans un « ^Taiid cm barras. Je les croyais tous deux brouillés sur ta |)arole.

l’ASQLIN.

Je le croyais aussi. J’ai bien joué mon rôle ; Ils se devraient haïr tous deux assurément : Mais pour se pardonner il ne faut (ju’iin moment.

CLITANDIIE.

Voyons (m peu tous deux le chemin qu’ils vont pi*endre.

PASQUIN.

Vers son appartement Hortense va se rendre.

CLITANDRE.

Damis marche après elle ; Hortense au moins le fuit.

PASQUIN.

Elle fuit faiblement, et son amant la suit.

CLITANDRE.

Damis en vain lui parle ; on détourne la tête.

PASQUIN.

Il est vrai ; mais Damis de temps en temps l’arrête.

CLITANDRE,

Il se met à genoux ; il reçoit des mépris.

PASQUIN.

Ail I vous êtes perdu, l’on regarde Damis.

CLITANDRE.

Hortense entre chez elle enfin, et le renvoie. Je sens des mouvements de chagrin et de joie. D’espérance et de crainte, et ne puis deviner Où cette iidrigue-ci poiirr ; ; se terminer.

SCKXE XVil.

CLITANDHi : . DAMIS. l’ASUllX.

I) \\i is.

\h ! niar(|iiis, chei- marcjuis, parle-, d’où vient qu’llorlense M’ordonne en grand secret d’é\iter sa présence ?