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<poem> Exaiiiiii(>iis Mil peu, siiiis U’iiioiiis, sans jaloux, Tout ce ([lie la fortune a |)i’(>(ligii( pour lions. Je hais la \anil( ; mais ce n’es ! |)oi[if un \\rr Do savoir so connaître ot se rcndic jiislicc. On iTcsl pas sans esprit, on plaît : on a. je croi, Aux [X’tits (’a])inets l’air de Tanii dn loi. Il fant ])i(Mi s’avoiior (pic l’on est l’ail à peindre : On danse, on chante, on hoit, on sait parler el feindre. Colonel à treize ans, je pense avec raison Que Ton peut à trente ans in"iionoi’er (Tun hàlon. Heureux en ce moment, heureux en es|)(’i’ance, Je garderai Julie, et vais avoir lloi’tpnsp ; Possossonr une fois de toutes ses beautés, Je lui le rai ])ar jour ^ingt infidélités. Mais sans troubler en rien la douceur du in(’nage. Sans être soupçonné, sans paraître volage ; Et mangeant en six mois la moitié de son bieîi. J’aurai toute la cour sans qu’on en sache rien.


Scène III.

DAMIS. TRASIMON.

DAMIS

If(’l bonjour, commandeur.

TRASIMON

Ave ! oufl on m’estropie

DAMIS

Embrassons-nous encor, commandeur, je te prie.

TRASIMON

Souffrez…

DAMIS

Que je t’étouffe une troisième fois.

TRASIMON

Mais quoi ?

DAMIS

Déride un peu ce renfrogné minois : Réjouis-toi, je suis le plus heureux des hommes,

TRASIMON

Je venais pour vous dire…