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IIKRODE.
Madame, il n’est plus temps d’appesantir mes maux
ACTE QUATRIEME.
SCEXE I.
SALO-ME, MAZAEL.
M AZAEL.
Jamais, je Tavouerai, plus heureuse appai’ence \’a d’un mensonge adroit soutenu la prudence. Ma bouche, auprès d’Hérode, avec dextérité, Confondait l’artifice avec la vérité.
SCEAE II.
HÉRODE, SALOME, MAZAEL, gaudes.
M A Z A E L.
Xon, ne nous vengez point ; mais sauvez votre vie, Prévenez de Varus l’indiscrète furie : Ce superbe préteur, ardent à tout tenter, Se fait une vertu de vous persécuter.
HÉRODE.
Ah ! ma sœur, à quel point ma flamme était trahie ! Venez contre une ingrate animer ma furie.
Et toi, Varus, et toi, faudra-t-il que ma main Respecte ici ton crime, et le sang d’un Romain ?
Mais… Croyez-vous qu’Auguste approuve ma rigueur ?
SALOME.
Il la conseillerait ; n’en doutez point, seigneur.
Auguste a des autels où le Romain l’adore,
Mais de ses ennemis le sang y fume encore.
Auguste à tous les rois a pris soin d’enseigner
Comme il faut qu’on le craigne, et comme il faut régner,