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VARIANTES

DES FRAGMENTS IVARTÉMIRE.

Page 133, vers 12. — Ce vers et ceux qui le suivent ont été changés. C’est de feu Decroix que je tiens la première version cjue voici :

Je ne vous ô’ ! \ i poiot qu’u.i père ioo.orable A voulii, mi ; jrc moi, cq’c Iiymea exécrable. Qpoi qu’il n ? ’oii ordonné, j’ui dû désobéir ; Soigne jp. Je ciel est juste, il a su m’en i)unir. Puissiez-vous seulenicnt, soigneux de votre gloire, D’un amour si funo-ie oublier la mémoire ! Puissent ’es jusies d’eux, touchés de vos verius, Rendre heureux ce grand cœur où je ne prétends plus ! Vivez, partez, fuyez cette terre infidèle. (B.)

Page 144, vers 31. — Voici de la fin de ce couplet une première version (jui m’a été communiquée par feu Decroix :

Qu’à vous assassiner sa main seule était prête. Qu’il voulait à mes p’eds apporter votre tète, Que Menas 16 servait dans ces desseins affreux, D’un heureux scélérat confident malheureux ; Et que ce traître enfin, craignant votre justice, En massacrant Menas, a perdu son complice. J’en atteste les dieux et mon époux… Hélas ! Vous détournez les yeux, etc. (B.)

Page 147, vers I. — Decroix m’a communiqué les quatre vers que voici, et que l’auteur avait placés ici, puis supprimés :

O vous qui me livrez à mon cruel destin. Vous, arbitres des rois que j’ai servis en vain, Dieux puissants ! vous lisez dans le fond de mon âme ; J’ai vécu vertueuse, et vais mourir infâme- (B.)

FIN DES VARIANTES D ARTEMIRE.