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ACTE QUATRIEME.

Dans les premières scènes, PallaïUc trompe Cassandre par une nouvelle ini])os- ture, en lui persuadant qu’il avait découvert une intelligence criminelle entre la reine et Menas, et qu’il vient de poignarder celui-ci, l’ayant surpris clioz la reine. Cassandre reprend toute sa fureur.

SCENE m.

CASSANDRE.

. . OuG pour sa mort aujourd’hui tout soit prêt, Et vous, allez m’atteudre.

SCÈNE IV.

CASSANDRE, ARTÉMIRE, CÉPHISE.

ARTÉMIRE.

OÙ suis-je ? où vais-je ? ô dieux ! je me meurs, je le voi.

CÉPHISE,

Avauçous,

ARTÉMIRE.

Ciel !

CASSANDRE.

Eli bieu ! que voulez-vous de moi ?

CÉPHISE.

Dieux justes, protégez une reine innocente !

ARTÉMIRE.

Vous me voyez, seigneur, interdite et mourante ; Je n’ose jusqu’à vous lever un œil treml)]ant. Et ma timide voix expire en vous parlant.

CASSANDRE.

Levez-vous et quittez ces indignes alarmes.

ARTÉMIRE.

Hélas ! je ne viens point par d’impuissantes larmes, Craignant votre justice, et fuyant le trépas, Mendier un pardon que je n’obtiendrais pas. La mort à mes regards s’est déjà présentée ;