Ne vous rendez-vous pas à ma juste prière ?
ARTÉMIRE.
Cruel ! avec plaisir je quittais la lumière,
Je détestais la vie, et déjà ma douleur
Du barbare Pallante accusait la lenteur.
Faut-il que, combattant une si juste envie,
Vos discours, malgré moi, me rendent à la vie ?
Et que ferai-je, ô ciel ! en des climats plus doux,
De ces jours malheureux qui ne sont pas pour vous ?
PHILOTAS.
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Venez, allons, madame.
ARTÉMIRE.
Où, seigneur ? en quels lieux ?
Contre mes ennemis qui pourra me défendre ?
Où serai-je à l’abri des fureurs de Cassandre ?
PHILOTAS.
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. . Daignez me suivre, et vous laissez conduire.
ARTÉMIRE.
A quelle extrémité voulez-vous me réduire ?
SCENE II.
ARTÉMIRE, PHILOTAS, CÉPHISE, UN MESSAGER
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LE MESSAGER.
Madame…
ARTÉMIRE.
Eh bien ?
LE MESSAGER.
Cassandre…
ARTÉMIRE.
Mon époux !
LE MESSAGER.
Cassandre en ce palais arrive dans une heure.
(Le messager sort.)
ARTÉMIRE, à Philotas.
Enfin, vous le voyez, il est temps que je meure ;
Contre tous vos desseins le ciel s’est déclaré.