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CONFESSION.

possibles de la conscience des Français, et qui est ignoré dans le reste de la terre, dit qu’en aucune occasion on ne doit révéler la confession. Les parlements ont décidé le contraire. À qui croire de Pontas ou des gardiens des lois du royaume, qui veillent sur la vie des rois et sur le salut de l’État[1] ?


SI LES LAÏQUES ET LES FEMMES ONT ÉTÉ CONFESSEURS ET CONFESSEUSES.


De même que dans l’ancienne loi les laïques se confessaient les uns aux autres, les laïques dans la nouvelle loi eurent longtemps ce droit par l’usage. Il suffit, pour le prouver, de citer le célèbre Joinville, qui dit expressément que « le connétable de

  1. Voyez Pontas, à l’article Confesseur. (Note de Voltaire.)