Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/611

Cette page n’a pas encore été corrigée

POKSIES .MinJiES. 601

304. — A .MADAME DU DEFI- AN T,

POUR s'excuser de ne rOUVoIlt AI.I.ER AVEC ELLE VOIR l'oPÉRA DE ROLAND.

( Février n78 ' )

De ce Roland que Ton nous vante Je ne puis avec vous aller, ô du Dciïand, Savourer la musique et douce et ravissante. Si Troncliin le permet, Quinault me le défend-.

.ÎO.j. — A MADAME HÉBERT'.

(177S)

Je perdais tout mon sang, vous l'avez conservé ; Mes yeux étaient éteints, et je vous dois la vue.

Si vous m'avez deux fois sauvé,

Grûce ne vous soit point rendue ; Vous en faites autant pour la foule inconnue

De cent mortels infortunés;

Vos soins sont votre récompense :

Doit-on de la reconnaissance

Pour les plaisirs que vous prenez?

306. — A MONSIEUR LE MARQUIS DE SAINT-MARC,

SLR LES VERS QU'iL FIT PRONONCER LORS DU COURONNEMENT DE L'aUTEUR AU THÉÂTRE - FRANÇAIS *.

Vous daignez couronner, aux jeux de Melpomène,

D'un vieillard affaibli les efï'orts impuissants :

Ces lauriers, dont vos mains couvraient mes cheveux blancs,

��1. Voltaire venait d'arriver à Paris.

2. Marmontel avait retouche l'opéra de Quinault. — Ce quatrain est attribué à Voltaire par Wagnière.

3. Cette dame avait conseille à Voltaire de prendre de la purée de fèves, à ■cause de son crachement de sang, et lui avait indiqué un remède contre une fluxion sur les yeux. (Cl.) — Le mari de cette dame était depuis 17"25 trésorier do l'argenterie et des menus-i)]aisirs du roi.

4. Voyez les vers du marquis de Saint-Marc, que M™" Vestris récita à la sixième représentation ù.' Irène, tome VI du Théâtre, page 322.

�� �