Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/610

Cette page n’a pas encore été corrigée

(iOO POKSIES MÊLÉES.

Tout change sur la terre et dans le firmament Élie eut un carrosse, et Jésus n'eut qu'un âne.

��302. — SUR LE MARIAGE

DE M. LE MARQUIS DE VILLETTE.

(1777)

Il est vrai que le dieu d'amour, Fatigué du plaisir volage, Loin de la ville et de la cour, Dans nos champs a fait un voyage. Je l'ai vu, ce dieu séducteur : Il courait après le honheur, Il ne l'a trouvé qu'au village..

303. — A MONSIEUR PIGALLE,

SCLLPTELR,

CHARGli PAR LE ROI DE FAIRE LES STATUES DU MAKÉCHAL DE SAXE ET DE VOLTAIRE.

Le roi connaît votre talent : Dans le petit et dans le grand Vous produisez œuvre pai'faite : Aujourd'hui, contraste nouveau. Il veut que votre heureux ciseau Du héros descende au trompette ^

��1, jM""' du Deffant, dans sa lettre à Horace Walpolc, du I" mars 1778, rap- porte ainsi cette pièce :

Le roi sait que votre talent Dans le petit et dans le grand Fait toujours une œuvre parfaite; Et, par un contraste nouveau, Il veut que votro heureux ciseau Du héros descende au trompette.

« On avait dit à Voltaire, ajoute M""' du Deffant, que le roi avait commande à Pigalle, pour la galoric du Louvre, la statue du maréclial do Saxe et colle de Vol- taire. C'était le comte d'Angivilliers qui les avait commaudéos; et les statues ou bustes sont pour M. de Marigny. »

�� �