POÉSIES xMÈLÉES. Ô95
��289. — IMPROMPTU SUR M. TURGOT.
��Je crois en Tiirgot fermement: Je ne sais pas ce quil veut faire, Mais je sais que c'est le contraire De ce qu'on fit jusqu'à présent.
��290. — A MONSIEUR LE PRINCE DE BELOSELSKP.
(1775)
Dans des climats glacés Ovide vit un jour
Une fille du tendre Orphée ;
D'un beau feu leur âme échauffée Fit des chansons, des vers, et surtout fit l'amour.
Les dieux bénirent leur tendresse. Il en naquit un fils orné de leurs talents ; Vous en êtes issu : connaissez vos parents,
Et tous vos titres de noblesse ^
��291. — RÉPONSE A MADEMOISELLE***,
DU PLAISANCE ( DF.l'ARTKMENT DU GEKS), AGEE DE ONZE ANS.
(1775)
A l'âge de douze ans faire d'aussi beaux vers Pour un vieillard octogénaire,
C'est lui donner, Églé, le plus charmant salaire Que puissent briguer ses concerts. Je crois votre estime sincère ;
��1. Voyez la lettre du 27 mars 1775.
2- Une lettre de Voltaire au comte de Fckcté, du 23 octobre 1767, et imprimée dans Touvrage intitulé Mes Bapsodies, Genève, 1781, deux volumes, commence
ainsi :
Au bord du Pont-Euxin le tendre Ovide un jour Vit un jeune tendron do la race d'Orphée ; D'un beau feu, etc.
Voyez ci-dessus le n° 258.
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