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POÉSIES MÊLÉES. 593

��2S5. — IMPROMPTU

ÉCRIT DE GENKVi; A MESSIEURS MES ENNEMIS, AU SUJET UE MOX POUTBAI K>< APOLLON '.

(1774)

Oui, messieurs, c'est ma fantaisie De me voir peint en Apollon ; Je conçois votre jalousie. Mais vous vous plaignez sans raison : Si mon peintre, par aventure, Tenté d'égayer son pinceau, En Silène eût mis ma figure. Vous auriez tous place au tahleau : Messieurs, vous seriez ma monture -.

��286. — SUR L'ESTAMPE*

MISE PAR LE LIBRAIRE LE JAY A LA TÊTE d'uN COMMENTAIRE SUR LA HENRIADI' OÙ LE PORTRAIT DE VOLTAIRE EST ENTRE CEUX DE LA BEAUMELLE ET DE FRÉRON .

(1774)

Le Jay vient de mettre Voltaire Entre La Beaumelle et Fréron :

��1. On voit encore dans le salon voisin de la chambre de Voltaire, h Ferney, un tableau que M'" de Genlis appelle une enseigne à hière, et qui représente Voltaire offrant la Henriade h Apollon, en présence de ses ennemis flagellés par les Furies. J'ai vu aussi, en 1825 et en 1827, ce tableau, de l'invention de M'""" De- nis, et c'est très-probablement celui au sujet duquel cette cpigramme fut compo- sée. (Cl.)

— Dans le tableau de Ferney, fait observer M. G. Desnoiresterres, Voltaire n'est pas en Apollon, puisque Apollon se trouve là sur la haute colline pour recevoir son offrande. Faudrait-il croire qu'il s'agit d'une autre toile tout à fait distincte de « l'enseigne à bière » de M"'« de Genlis? {L'Art, 25 février 1877, p. 17i.)

2. Les vers au roi de Prusse sur le mot immortali, souvent placés ici, sont dans le Commentaire historique.

3. Le Jay avait fait remettre par le sieur Rosset, libraire à Lyon, une cpreuvo de cette estampe à Voltaire, qui, pour réponse, lui fit tenir ces quatre vers.

10. — Poésies mêlées. 38

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