POÉSIES MÊLÉES. 573
��De le servir jusqu'à mon dernier jour : Mais il faut bien qu'il cède à la nature.
��1243. — ÉPiGRAiMME.
Aliboron, de la goutte attaqué,
Se confessait ; car il a peur du diable :
Il détaillait, de remords suffoqué,
De ses méfaits une liste effroyable ;
Clirétiennement chacun fut expliqué,
Stupide orgueil, mensonge, ivrognerie,
Basse impudence, et noire hypocrisie :
Il ne croyait en oublier aucun.
Le confesseur dit : « Vous en passez un.
— Un? de par Dieu ! j'en dis assez, je pense.
— l'^h, mon ami, le péché d'ignorance"! »
��244. — A MONSIEUR DE LAHARPE,
gll AVAIT PRONONCÉ UN COMPLIMENT EN VERS SUR LE THEATRE DE FERNEY AVANT UNE REPRÉSENTATION d'aLZIRE.
(1705)
Des plaisirs et des arts vous honorez l'asile. Il s'embellit de vos talents : C'est Sophocle dans son printemps.
Qui couronne de fleurs la vieillesse d'Eschyle ^
��1. On place souvent avant cette pièce une parodie d'une ancienne épigramme à propos des Lettres secrètes de VoUaire. Cette parodie est dans le Commentaire historique.
2. Une autre épigramme contre Fréron est citée dans une lettre à Marmontel, du 17 mars 1765.
3. Variante :
C'est Sophocle dont le printemps Vient couronner de fleurs la vieillesse d'Eschyle.
�� �