POÉSIES MÊLÉES. 571
��Vous voyez que je suis prophète
En mon pays. A Paris, c'est tout autrement. Et vive le roi, etc.
J'ai fait un psautier judaïque, On n'en sait rien ;
J'ai fait un beau panégyrique. Et c'est le mien :
De moi je suis assez content. Et vive le roi, etc.
Je retourne à ]a cour en poste Charmer les grands ;
Je protège l'abbé La Coste ^ Et mes parents ;
Je suis sifflé par les méchants. Et vive le roi, etc.
Bientôt il revient à Versaille
D'un air humain. Aux ducs et pairs, à la canaille
Serrant la main ; Récitant ses vers dignement. Et vive le roi, et Simon Lefranc,
Son favori,
Son favori!
��234. - A MADAME LA MARQUISE DE SAINT-AUBINS
AUTEUR DU LIVRE INTITULÉ LE DANGER DES LIAISONS.
J'ai lu votre charmant ouvrage : Savez-vous quel est son effet? On veut se lier davantage Avec la muse qui l'a fait.
1. Mort aux galères.
2. M""* Ducrest de Saint-Aubin, mère de M™^ de Genlis, qui dit, dans le pre- mier volume de ses Mémoires, que ces quatre vers étaient le commencement d'une lettre remplie de choses flatteuses. Le Danger des liaisons est en trois volumes in-12, divisés chacun en deux parties.
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