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U04 POÉSIES MÊLÉES.

Oui, tout Paris, qui l'envisage Comme un seigneur de Monta uban. Le cliansonne, et rit au visage De ce Lefranc de Pompignan.

Essaye par MvrrHiEU Ballot.

��223. — LES NON.

Non, cher Lefranc de Pompignan, Quoi que je dise et que je fasse, Je ne peux obtenir ta grâce De ton lecteur peu patient.

Non, quand on a maussadement Insulté le public en face, On ne saurait impunément Montrer la sienne avec audace.

Non, quand tu quitteras la place Pour retourner à Montauban, Les sifflets partout sur ta trace Te suivront sans ménagement.

Non, si le ridicule passe. Il ne passe que faiblement. Ces couplets seront la préface Des ouvrages de Pompignan,

Répondu par Jacqles Agahd. 224. — LES FRÉRONi

��D'où vient que ce nom de Fréron Est l'emblème du ridicule? Si quelque maître Aliboron, Sans esprit comme sans scrupule. Brave les mœurs et la raison ; Si de Zoïle et de Chausson -

1. Ces vers avaient été imprimés, en 1760, à la page 278 du Recueil des facé- ties parisiennes ; mais ce n'est qu'en 1828 qu'ils ont été admis dans les OEuvres de Voltaire, par M. Clogenson.

2. Voyez sur ce personnage la note, tome IX, page 519.

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