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POÉSIES MÊLÉES. 559

214. — INSCRIPTION 1

POUR LA TOMHE DE PATU.

(Septembre 1158.)

Tendre et pure amitié, dont j'ai senti les cliarmes, Tu conduisis mes pas dans ces tristes déserts; Tu posas cette tombe et tu gravas ces vers, Que mes yeux arrosent de larmes.

��^15. — A MADAME LULLIN^,

EN LUI ENVOYANT UN BOUQUET, LE 6 JANVIBH 1759, JOUR AUQUEL ELLE AVAIT CKNT ANS ACCOMPLIS.

Nos grands-pères vous virent belle ; Par votre esprit vous plaisez à cent ans : Vous méritiez d'épouser Fontenelle,

Et d'être sa veuve longtemps.

��^'IC. — ÉPIGRAMME SUR GRESSET.

(1759)

Certain cafard, jadis jésuite. Plat écrivain, depuis deux jours Ose gloser sur ma conduite, Sur mes vers, et sur mes amours : En bon chrétien je lui fais grâce,

Chaque pédant peut critiquer mes vers ;

Mais sur l'amour jamais un fils d'Ignace Ne glosera que de travers.

��1. Ami de Palissot, mort e;i Savoie au mois d'août 1757. Voyez la lettre à Thieriot, du 8 novembre 1755.

2. Dame de Genève, parentî de celle à qui Voltaire adressa des stances le 16 novembre 1773; voyez tome VIII, page 539.

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