«50 1H)ÉSIES MÊLÉES.
Il n'est point de plus bel asile;
Ailleurs il est aveugle, il a chez vous des yeux.
Il n'était autrefois que dieu de la richesse ; Vous en faites le dieu des arts : J'ai vu couler dans vos remparts
Les ondes du Pactole et les eaux du Pcrmesse.
��210. — INSCRIPTION
POUR LE PORTRAIT DE M. DE I, UTZ R F, BO L R G.
(1754)
Il eut un cœur sensible, une Ame non commune : Il fut par ses bienfaits digne de son bonheur : Ce bonheur disparut ; il brava l'infortune. Pour l'homme de courage il n'est point de malheur.
M\. — IMPROMPTU
A MONSIEUR DE C HEN E VIÈRES ',
A QUI VOLTAIRE AVAIT DEMANDÉ SA CONFESSION, ET QUI LUI AVAIT KÉCITÉ QUELQUES VERS.
Vous êtes dans la saison Des plus aimables faiblesses : Puissiez- vous servir vos maîtresses Comme vous servez Apollon !
3° à la page 336 du tome XIII de l'édition encadrée des OEuvres de Voltaire, publiée en 1775, in-8°.
M. Breghot, dans les Archives historiques et statistiques du déparlement du Rhône, tome III, page 3ii), pense qu'ils furent envoyés à M. de Fleuriea pou de temps après que Voltaire eut quitté Lyon. Arrivé dans cette ville le 15 novem- bre 175i, il prit séance à l'Académie le '2») du même mois, et partit le 9 décembre. Voyez, dans le même volume des Archives, etc., du Rhône, p. 450 et 4G0, les articles de M. Dunns. (B.)
1. Dans l'édition in-4", tome XIX, page 510, on lit en tête de cette pièce : « A M. le marquis de Chauvelin, sur cette jolie pièce de vers qu'il appelait les Sept Péch;':s mortels. » C'est ce qu'on lit aussi dans l'édition encadrée, tome XIII, page 401. Les éditeurs de Kehl ont, au nom du marquis de Chauvelin, substitué celui de M. de Chencvières, en quoi ils ont été, comme en beaucoup d'autres points, suivis par leurs successeurs. Cependant un éditeur moderne, dans le tome XII de son édition, p. 334, a rétabli le nom de Chauvelin, en ayant l'air de reprocher aux éditeurs de Kehl le changement qu'ils avaient fait. J'ai restitue le nom de Chêne-
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