lM)i:S[ES MÈLEKS.
Lire vos vers, et les voir applaudis, )Iali;ré Fenfer, le serpent et ses ruses, Cliamiante Églé, voilà le Paradis^.
��178. — A LA MÈ3IE,
SLR S0\ PARADIS PERDU.
Par le nouvel essai que vous faites briller,
Vous nous contraignez tous à vous rendre les armes
Continuez, Iris, à nous humilier ;
On vous pardonne tout en faveur de vos charmes.
��179. — ÉPIÏAPHE DE 31ADAME DU CHAÏELET^.
L'univers a perdu la sublime Emilie!
Elle aima les plaisirs, les arts, la vérité.
Les dieux, en lui donnant leur âme et leur génie,
N'avaient gardé pour eux que l'immortalité.
��180. — A MADAME DE POMPADOURs,
ijri TRorvAiT qu'une caillk servie a son uîneu était grassouillette.
Grassouillette, entre nous, me semble un peu caillette. Je vous le dis tout bas, belle Pompadouretté,
��L Voyez, dans la Correspondance , les lettres du 21 auguste et du 12 octo- bre 1749, à M'"' du Bocage, qui avait déjà public une imitation du Paradis perdu, et qui venait de donner sa tragédie intitulée les Amazones.
2. Ce quatrain est probablement celui que Voltaire désavoue dans sa lettre à M^e du Bocage, du 12 octobre 1741». Mais Lon^champ, alors secrétaire de Voltaire, affirme, dans ses Mémoires, tome II, page 251, qu'il est de Voltaire.
3. Ces vers sont imprimés dans une note, page 137, de la réimpression publiée en 182 ides Mémoires de M""' du flausset, femme de chambre de M'"^ de Pompa- dour. J.-B.-D. Despi'és (mort en 183'i) dit tenir ces vei'S de Laujon, qui était pré- sent lorsque Voltaire les récita. Les couitisans de la favorite trouvèrent que c'était une impertinence; et Voltaire s'aperçut, dès le lendemain, du refroidir^scnicnt de M""- de Pompadour pour lui. (B.)
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