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POÉSIES MÊLÉES. oM

Loibnitz n'a point de monade plus tendre, Newton n'a point iVxx plus enchanteurs; A vos attraits on les eût vus se rendre; Vous tourneriez la tête à nos docteurs :

]>ernouilli dans vos bras,

Calculant vos appas.

Eût brisé son compas.

��159. — A MADAME DU CIIATELET,

QUI dI.nait avec l'auteur dans un collège, et qui avait soupe la veille avec lui

DANS une HÙTELLKUIE.

M'est-il permis, sans être sacrilège, De révêler votre secret? Vénus vint, sous vos traits, souper au cabaret, Et Minerve aujourd'hui vient dîner au collège. '

��460. — A UN BAVARD.

11 faudrait penser pour écrire;

Il vaut encor mieux elTacer. Les auteurs quelquefois ont écrit sans penser. Comme on parle souvent sans avoir rien à dire.

ICI. — IMPROMPTU

ÉCRIT SUR LA FEL'ILLE DU SUSSE DE M. LE DUC DE LA VALLIÈRE,

A QUI l'auteur allait DEMANDER LA ROMANCE DE GABRIELLE DE VEKGV.

Envoyez-moi par charité Cette romance qui sait plaire, Et que je donnerais par pure vanité, Si j'avais eu le bonheur de la faire.

162. — A MADAME LA DUCHESSE D'ORLÉANS,

QUI DEMA>-DAIT DES VERS POUR UNE DE SES DAMES d'aTOUR.

Que pourrait-on dire de plus De la nymphe qui suit vos traces?

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