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POÉSIES MÊLÉES. 493

57. — A iMADE3lOlSELLE AÏSSÉi,

K.N LUI ENVOYANT U U H .\ T A f I A P O U li L' ESTOMAC.

(1732)

Va, porte dans son sang la plus subtile flamme; Change en désirs ardents la glace de son cœur;

El qu'elle sente la chaleur

Du feu qui brûle dans mon âme.

��58. — IMPROMPTU

ÉCRIT CHEZ MADAME DU DEFFANT.

(1732)

Qui vous voit et qui vous entend Perd bientôt sa philosophie ; Et tout sage avec du Delfand Voudrait en fou passer sa vie.

��59. — A MADAME DE 1 ONTAINE-MARTEL,

EN LUI ENVOYANT LE TEMPLE DE L'aMITIÉ '.

(1733)

Pour vous, vive et douce Martel, Pour vous, solide et tendre amie, J'ai bâti ce temple immortel. Mon cœur est digne de Tautel Où rarement on sacrifie. C'est vous que j'y veux encenser.

��1. Ces vers sont de Voltaire, selon Cideville. M'^*^ Aîssc, née en Circassie, fut élevée avec Pont-dc-Vcyle et d'Argental ; elle mourut âgée de trente-huit ans, en 1733. L'autour de cette note possède son portrait, de grandeur naturelle; il a appar- tenu longtemps au comte d'Argental. (Cl.)

2. Ce Temple fut adressé plus tard à Frédéric avec un autre envoi. Voyez tome IX, page 372.

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