484 rOÉSlES .MÊLÉES.
��36. — IMPROMPTU
KCRIT SUR UN CAHIEK DE LETTRES DE MADAME LA DUCHESSE DU MAINE ET DE M. DE LAMOTTE-HOUDARD, QUI AVAIT PERDU LA VUE.
Dans ses filets elle savait vous prendre Sitôt qu elle se laissait voir : Ln pauvre aveugle aussi ressentit son pouvoir: Je le crois bien, car il pouvait l'entendre.
��37. — A MADEMOISELLE***,
VUI AVAIT PROMIS UN BAISER A CELUI QUI FERAIT LES MEILLEURS VERS POUR SA ^-iÎTIÎ '.
(Juoi! pour le prix des vers accorder au vainqueur
D'un baiser la douce caresse !
Céphise, quelle est votre erreur M ^ ous donnez à l'esprit ce qui n'est dû qu'au cœur, Un baiser fut toujours le prix de la tendresse, Et c'est à l'amour seul qu'en appartient le don : Les habitants du Pinde en leur plus grande ivresse N'ont jamais espéré qu'un laurier d'Apollon. * Des vers à mes rivaux je cède l'avantage ; Ils riment mieux que moi, mais je sais mieux aimer :
Que le laurier soit leur partage,
Et le mien sera le baiser.
��38. — LPIGRAMME.
N'a pas longtemps, de l'abbé de Saint-Pierre^ On me montrait le buste tant parlait
L Collé, dans son Journal, tome P"", page 208, rapporte ces vers comme étant de Saurin ; mais les éditeurs de Kelil ayant placé cette pièce au conimcucemont des Poésies mêlées (sous le n" xxi), je n'ai point adopté l'opinion de Collé. (B,)
2. Variante :
Quoi! d'un baiser faire la récompense De celui dont les vers auront la préférence ! Pauline, quelle est votre erreur !
3. C'est le fameux auteur du Projet de paix perpétuelle et de tant d'autres projets, rêves cf un homme de bien, disait Dubois, Il mourut en 1743.
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