Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/492

Cette page n’a pas encore été corrigée

482 POÉSIES MÊLÉES.

De cet Amour le flambeau peut paraître !\Ioins éclatant, mais ses, feux sout plus doux : Voilà le dieu que mon cœur veut pour maître, Et je ne veux* le servir que pour vous.

��32. — A MADAME DE LUXEMBOURG-

EN LUI ENVOYANT LA HENKIADE.

(1724)

Mes vers auront donc l'avantage D'attirer vos regards sur eux : Ne pourrai-je jamais attirer vos beaux yeux Sur l'auteur comme sur l'ouvrage?

33. — SUR UN CHRIST HABILLÉ EN JÉSUITE'.

(1724)

Admirez l'artifice extrême

De ces moines industrieux ;

Ils vous ont habillé comme eux,

Mon Dieu, de peur qu'on ne vous aime.

34. — TRIOLET*

A MONSIEUR TITON DU TILLET.

Dépêchez-vous, monsieur Titon, Enrichissez votre Hélicon ;

��i. Variante ;

��Mais il ne veut.

��2. Née Colbert-Seignelay.

3. Ces vers, composés vers 1724, sont attribues par Cidcville à Voltaire, qui les cite, avec une très-légère variante, et sans se nommer, dans le Dictionnaire philo- sophique, au mot Convulsions. Cl.)

4. Ce huitain, que les éditeurs de Kelil ont intitulé triolet, attira l'attention de Fréron, qui, en disant qu'il est d'une tournure plaisante [Année littéraire, 1770, VI, 138), ajoute que l'idée n'en appartient pas à Voltaire, et rappelle deux pièces du même genre, l'uao sur Calvin, Bèze et Luther, l'autre sur Maugiron, Caylus, et

�� �