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470 rOKSIES MÊLÉES.

Et beaucoup (récrits barbouilla, Sans qu'on ait jamais pu les lire.

��6. — ÉPIGRAMME^

(1712)

��Danchet, si méprisé jadis, Fait voir aux pauvres de génie Qu'on peut gagner l'Académie Comme on gagne le paradis.

��7. — SUR LAMOTTE^ (1714)

Lamotte, présidant aux prix' Qu'on distribue aux beaux esprits, Ceignit de couronnes civiques '* Les vainqueurs des jeux olympiques Il fit un vrai pas d'écolier, Et prit, aveugle agonothète% Un chêne pour un olivier. Et du Jarry pour un poëte.

��1. Ces vers faisaient partie d'une lettre à Tabbé de Chaulieu, qu'on n'a point trouvée. (K.) — Danchet (Antoine), né en 1671, mort en 1748, fut reçu à l'Aca- démie française en 1712. Ce qui donne la date de cette épigramme.

2. Les éditeurs de Kehl, en réimprimant, dans le tome XLIX de leur édition in-S", la lettre de Voltaire aux auteurs de la Bibliothèque française, du 20 sep- tembre 1736, y ajoutèrent en note ces huit vers, avec les mots : Cette note est ajoutée. Je les introduisis en 1823 dans une édition des Poésies de Voltaire. Mais je doute aujourd'hui qu'il en soit l'auteur, et crois qu'ils appartiennent à Gacon.

3. C'était Lamotte qui avait fait obtenir à l'abbé du Jarry le prix de poésie. (B.)

4. La couronne civique était de chêne; la couronne des jeux olympiques était d'olivier. Lamotte avait probablement fait quelque confusion dans le Discours qu'il prononça, le 25 août 1714, sur les prix que l'Académie française distribue. Que la faute ait ou n'ait pas été commise, elle n'est pas dans l'impression qui est au tome IV du Recueil des harangues de V Académie française. (B.)

5. Juge des combats.

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