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AVERTISSEMENT. 4G3

esl du chevalier de La Touraille, à qui Voltaire écrivit quelques lettres, et qui la réclame en la reproduisant page 161 de la première partie du Nou- veau Recueil de gaielé el de philosophie, 1783, deux parties in-12.

VIII. Le prétendu Impromptu fait à Cù'ey sur la beauté du ciel dans une nuit d'été :

Tous ces vastes pays d'azur et de lumière, etc.,

est du P. Lemoine, auteur du poëme do Saint Louis; voyez les Œuvres poétiques du P. Lemoine, 1671, in-folio, épître xi du livre I"".

IX. Un autre impromptu, supposé fait à Auteuil dans la maison de Gcn- dron. qui avait appartenu à Boileau :

C'est ici le vrai Parnasse, etc.,

a éti' imprimé dans la Notice sur cet oculiste, en tète du catalogue de sa bibliothèque. Des éloges donnés par Voltaire ne sont pas sans importance ; et les héritiers Gendron, pour la gloire de leur parent, ne pouvaient mieux faire que d'attribuer à Voltaire le quatrain dont il s'agit. Fréron, en le réimprimant dans \ Année littéraire^ 1770, tome IV, page 347, souligna les mots vrai et vrais^ dont la répétition n'est pas une élégance. Voltaire désavoue ces vers dans une note de son Dialogue de Pégase et du Vieillard; voyez note 2 de la page 200.

X. Les vers sur l'envoi d'une branche de laurier cueillie au tombeau de Virgile par la margrave de Bareith, pour le roi de Prusse son frère :

Sur l'urne de Virgile un immortel laurier, etc.,

imprimés sans nom d'auteur, en 17o6, dans le Mercure, tome II de janvier, page 20, réimprimés dans le même journal en septembre 1768, page 5, comme attribués à Voltaire, ont été réclamés par La Condamine par une lettre insérée dans le tome II d'octobre 1768, page 60-6i.

XL Dans le Journal de Paris du 12 janvier 1779, parut, sous le nom de Voltaire, une pièce de dix-huit vers, adressés à M™^ la comtesse de Boufllers. Ils furent, dans le Journal du 7 février, réclamés par M. Pons de Verdun, qui les a compris pages 48-49 de son Recueil de contes et poésies envers, 1783, in-12; mais non dans les Loisirs, ou Contes et Poésies diverses, 1807, in-8.

XII. Le madrigal :

Aimable Églc, vous lirez les écrits, etc.,

est de M. Leroy, qui le composa pour une dame de Brest.

XIII. Le quatrain à M'"* de Prie :

lo, sans avoir l'art de feindre, etc.,

est de Desalleurs; voyez la Vie de Voltaire, par du Vernet, chapitre vi des premières éditions, ou chapitre vu de la dernière.

Il est d'autres pièces que j'ai cru pouvoir et même devoir exclure des

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