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DOCUMENTS BIOGRAPHIQUES.


XV.


L’ABBÉ CHERRIER[1] À D’ARGENSON[2].

Le jeune Arouet a fait cette épigramme sur le prince de Bournonville et sur Alary[3] :

Étrange changement !
À son métier personne ne s’attache :
Bournonville est savant,
Alary est b....che.



XVI.


ACTE DE DÉCÈS

du père de voltaire[4].

Le 2 janvier 1722 a été inhumé en cette église François Arouet, conseiller du roi, receveur des épices de la Chambre des comptes de Paris, âgé d’environ soixante-douze ans, décédé le jour précédent cour vieille du Palais, de cette paroisse. Ont assisté au convoi : Armand Arouet, conseiller du roi, receveur des épices de ladite Chambre des comptes, François-Marie Arouet de Voltaire, tous deux fils dudit défunt, demeurant susdites cour et paroisse ; M. Pierre François Mignot, conseiller du roi, correcteur en ladite Chambre des comptes, gendre, demeurant rue des Deux-Boules, paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois, et plusieurs autres.

Signé : Armand Arouet, François-Marie Arouet de Voltaire, Mignot.
  1. Claude Cherrier, censeur, mort en 1738.
  2. Archives de la Bastille, tome XII, page 88.
  3. Le prince de Bournonville était un jeune homme, petit-fils du duc de Luynes. Quant à Alary, peut-être s’agit-il de l’abbé Alary, sous-précepteur du roi, membre de l’Académie française, mort en 1770.
  4. Registres de la paroisse Saint-Barthélemy.