Scène IV.
Les affaires vont bien ; quant à ce mariage,
J’en suis fort satisfait ; mais quant à mon ménage,
C’est un scandale affreux, et qui me pousse à bout.
Il faut tout observer, découvrir tout, voir tout.
J’entends une sonnette et du bruit ; on appelle.
Scène V.
Oh ! quelle est cette jeune et belle demoiselle
Qui va vers cette porte ? Elle a l’air bien coquet.
Est-ce ma fille ? Mais… j’en ai peur, en effet :
Elle est bien faite au moins, passablement jolie,
Et cela fait plaisir. Écoutez, je vous prie ;
Où courez-vous si vite, aimable et chère enfant ?
Je vais chez ma maîtresse, en son appartement.
Quoi ! vous êtes suivante ? Et de qui, ma mignonne ?
De Madame Duru.
Tirer quelque parti, m’instruire, si je puis.
Écoutez.
Quoi ! monsieur ?
Savez-vous qui je suis ?
Non ; mais je vois assez ce que vous pouvez être.