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ZULIME.

ALTIDiB.

Aklc’eur est tropv baidbare ! Eh bien ! j’aime Ranaire- : oui, je tous le déclare ; Je raime, je le cède, et ¥Ous tous* indigniez ! J’ai sauvé votre amaiit, et vous iqoub ea plaignez ! Quel temps pour le » fureuir » die votre jalousie ! Quel temps pour le reproche î il s’agit de* sa vie. Je jure ici par lui, par ce eonuaun effroi, J’eu atteste le jour, ce jour que je vous doi, Que vous n’aurez jamais à redouter Atide. Ne vous figurez pas que ma douleur timide S’exhale en vains sermieDiB qu’arrache le danger ; Je jure encor ce ciel, lient à nous protéger, Que s’il me permettait de délivrer Ramire, S’il osait me donner son cœur et son empire, Si du plus tendre amour il écoutait l’erreur, Je vous sacrifierais son empire et son cœur. Gonservez-le à ce prix, au prix de mon sang^ même. Que voulez-vous de plus, s’il vit et s’il vous. aime ? Je ne dispute rien, madame, à votre amour ; Non, pas même l’honneur de lui sauver le jour. Vous en aurez la gloire, aye&-en l’avantage.

ZULIME.

Non, je ne vous crois point, je vois tout mon outrage ; Je vois jusqu’en vos. pleurs un triomphe odieux * ; La douceur d’être aimée éclate dans vos yeux. Mais cessez de prétendre au superbe partage, A l’honneur insultant d’exciter mon courage : Ce courage, intrépide autant qu’il est jaloux, Pour braver cent trépas n’a pas> besoin de vous » Suivez-moi seulement ; je vous ferai connaître Que je sais tout tenter, et même pour un traître. Je devrais l’oublier, je devrais le punir ; Et je cours le sauver, le » venger, ou périr. Sérame, quelle horreur a glacé ton visage ?

i. Dans B(ijazet, acte IV„ scène nr, Badna a dit :.

Yoi »-jo pas, an liATen ds Mm ftémiwement.

Son cœur, daqs ses douleurs, contant de son amant ?