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ACTE III, SCÈNE VI.

Dieu ! qu’Âtide «st ocmiiable !

’SiRAME.

Tous deux seront punis : ne so<ngez plus qu’à vosts ; D’un père infortuné désarmez ie’COiirr<DHK ; Détournez...

zuxraE. Il ne voit «em moi qu’une <eniwimie ; Il ne sait point, hélas I combien je suis punie : : Mon châtiment, Sérame, est dans mes atteuftats ; J’étais dénaturée, et j’ai fait des ingrats.

SÉRAIIfi.

Eh bien ! de leurs lo(r£aits séparez votre cafuse : Quelque punition qu’un père se propose, Aux traits de son >courrouK so(n *safn : g doit échapper ; Et sa main s’amollit sur le point de frapper. Obtenez qu’il vous voéc, -et votre grâce est sûre. ; Unissez-vous à lui pour venger son injure- ; Abandonnez les jours justement menacés De ce parjure amant qu’enfin vous haïssez.

ZULIME.

De Ramire !

SÉRAME.

iDe lui. Son indigne artifioe Vous faisait sa victime, ainsi que sa complice.

■ZULIME.

Je ne le sais que trop. Hélas ! que de forfaits !

SÉRAWE.

Que j’aime à voir vos yeux dessillés pour jamais ! Des pleurs que vous versiez sa vanité sïiooifnie - : Il vous trompe, il vous «hait.

^tJLIME.

SéFffme, je IWlore^ Qui ? vous I

ZIUl.rME.

Un IMeu barbare assemble dans mon cœur L’excès de la faiblesse et celui de l’horreur :

1. On maire il » ToèmB^rnoweaimA *ùibm Zunn^ acte aKUT, .«eue roi s CorumiD, jeTadore encor plus que jama ».