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ZULIME.

La nabrredaDs lui reprendra >soii » empire, Quand elle aura dans vous triomphé<de Ramire.

ZULIME.

Il me suffit : je sais tout ce que j’ai commis, Et combien de devoirs en un jour j’ai trahis. Aux pieds de Bénassar il faut que je me jette : Hâtons-nous.

’MOHADIB.

Retenez cette ardeur indiscrète ; Gardez en ce moment de vous y présenter.

ZULIME.

Mohadir, et c !est vous qui n^osez arrêter 1

•HOHJiDIR.

Respectez la défense heureuse et nécessaire

D’un père au désespoir, et d’un maître en colère :

Vous devez obéir, et surtout épargner

Sa blessure trop vive, et trop prompte à saigner.

Il vous aime, il est vrai ; mais, après tant d^injures,

Si vos ressentiments s’échappaient en murmures.

Frémissez pour vous-même ; un affront si cruel

Serait le dernier tjoup à ce- cœur paternel ;

Dans Ramire et dans vous il confondrait peu^êtne..,

ZULIME.

Osez-Tousi bien. penser que je protège lun » traître ?

ICOHvADtB.

Madame, pardonnez un injuste -soupçon. ; Votre âme détrompée a repris ^ raison : Je le vois, et je cours, en serviteur fidèle. Apprendre à Bénassar lesuceès de : iiion/zèèe : : Daignez de sa justice attendre ici l’effet.

SCENE Y.

ZULIME, âÊRAME.

rzncm. Ah I j’attends letrépas. Juste>ciel, ’qn%i-^}etMt ?

’SiRAJfE.

Vous laissez un perâde au destin qui Taccable. : Vos jours sont à ce : priz.