486 AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR.
eût vécu, elle eût protégé les arts, et donné au théâtre plus do pompe et de dignité.
Apologie de Sémiramis^ 1748, in-12 de vingt-quatre pages. Cette épitre, en vers libres, pourrait bien ètro de Mannory, auteur de la lettre qui la termine ;
VI. Le Poète réformé, ou Apologie pour la Sémiramis de M, de V’*’ (par M. Favier), 1748, in-8° de vingt pages ;
VII. Parallèle de laSémiramis de M, de Voltaire et de celle de M. de Crébillon, par M, D. (Dupuy-Demportes), 1748, in-8° de quarante-six pages ;
Vin. Persiflés, tragédie en cinq actes, 17 18, in-8<> de quatorze pages, parodie en cinq scènes ;
IX. Sémiramis, tragédie en cinq actes. Amsterdam, chez P. Mortier, 1749, petit ïnS^ de trente pages. L’auteur s*appelait Montigny. Cette parodie est celle dont Voltaire redoutait la représentation. Les personnages sont : Sémiramis^ VExposition^ le Dénoûment, Vintérêt, la Pitiés la Cabale, le Remords, la Décoration’, VOmbre du grand Comeilley plusieurs Beautés, troupes de Défauts ;
X. Observations sur la Sémiramis de M. de Voltaire, et sur la première entique de cette tragédie, 1749, in-8® de soixante et dix-sept pages. Il existe des exemplaires avec un titre plus long. L*auteur des Observations est Mannory. C’est la Lettre critique de Desforges qui est désignée sous le titre de première critique ;
Xf. Lettre de madame Sémiramis à monsieur Catilina, mise en vaudeville par un chansonnier de Paris, in-8° de seize pages, plus le titre.
Luchet, dans son Histoire littéraire de Voltaire, tome 1", cite quelques vers d*une parodie intitulée Zoramis, qui fut jouée sur le thé&tre de la Foire, mais qui n’a pas été imprimée. On connaît la chanson de Piron, qui commence par ces vers :
Blasphèmes nouveaux, Vieux dictons dévots.
Sémiramis fut reprise avec des changements le 10 avril 1749. (Voyez le Mercure d’avril, page 209. C’est par erreur que Collé a dit le 10 mars.) Une nouvelle reprise eut lieu en 1756. Le Mercure d’octobre 1756, page 100, contient Tannonce d’une brochure intitulée : Vers sur la conquête de Minorque, suivis d’une lettre sur la Sémiramis de M. de Voltaire, par M. Gazon d’Ourxigné,
La tragédie de Voltaire^ traduite, comme tant d’autres du même auteur, on plusieurs langues, a été mise en opéra par J.-B. Nougaret, 1802, et aussi par M. Desriaux. L’ouvrage de ce dernier a été joué sur le théâtre de l’Opéra, et imprimé. (B.)