476 LA PRUDE.
SCENE VIL
BLANI ORD, DORFISE, ADINE, BARTOLIN,
répée à la maiD, dans l’obscurité, courant à Adine. BARTOLIN.
Ah ! c’en est trop, arrête, arrête, infâme ! C’est bien assez de m’enlever ma femme ; Mais pour l’argent !
ADINE, àBlanford.
Eh ! monsieur, je me meurs.
BLANFORD, on se battant d’une main, et remettant la cassette à
Adine de l’autre.
Tiens la cassette.
SCENE VIII.
BLANFORD, DORFISE, ADINE, BARTOLIN, DARMIN, MADAME BURLET, COLETTE, LE CHEVALIER
M ON DO R, une serviette et une bouteille à la main ; des flambeaux.
MADAME BURLET.
Ah ! ah ! quelles clameurs ! Dieu me pardonne ! on se bat.
LE CHEVALIER MONDOR.
Gare I gare ! Voyons un peu d’où vient ce tintamarre.
ADINE, àBlanford.
Hélas ! monsieur, seriez-vous point blessé ?
DORFISE, tout étonnée.
Ah !
MADAME BURLET.
Qu’est-ce donc, qu’est-ce qui s’est passé ?
BLANFORD, à Bartolin, qu’il a désarmé.
Rien : c’est nionsieur, homme à vertu parfaite, Bon trésorier, grand gardeur de cassette. Qui me prenait, sans me manquer en rien. Tout doucement ma maîtresse et mon bien.