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ACTE IV, SCÈNE VIII. 403

Pour s’écarter de la sincérité. Votre cœur noble aime la vérité ; Je Faillie en vous, et je lui suis fidèle.

BLANFORD.

Âh ! le flatteur !

ADINE.

Doutez-vous de mon zèle ?

BLANFORD.

Ouf...

SCÈNE VIII.

BLANFORD, ADINE, LE CHEVALIER MONDOR.

LE CHEVALIER MONDOR.

Allons donc ; peux-tu faire languir Nos conviés et Pheure du plaisir ? Tu n’eus jamais, dans ta mélancolie, Plus de besoin de bonne compagnie. Console-toi ; tes affaires vont mal ; Tu n’es pas fait pour être mon rival. Je t’ai bien dit que j’aurais la victoire ; Je l’ai, mon cher, et sans beaucoup de gloire.

BLANFORD.

Que penses-tu m’apprendre ?

LE CHEVALIER MONDOR.

Oh I presque rien ; Nous épousons ta maîtresse.

BLANFORD.

Ah ! fort bien ! Nous le savions.

LE CHEVALIER MONDOR.

Quoi ! tu sais qu’un notaire...

BLANFORD.

Oui, je le sais ; il ne m’importe guère. Je connais tout le complot. Se peut-il Qu’on en ait pu si mal ourdir le fil ?

(Au petit Adine.)

Ce rendez-vous, quand il serait possible. Avec le vôtre est tout incompatible. Ai-je raison ? parle ; en e&-tu frappé ? Tu me trompais, ou l’on t’avait trompé.