ACTE IV, SCÈNE VII. 45)
J’ai fait venir ici le jeune Adine ; 11 vous dira le fait.
BLANFORD.
Bon, je devine Que la friponne aura, par son caquet, Très-bien sifflé son jeune perroquet. Qu’il vienne un peu, qu’il vienne me séduire ! Je ne croirai rien de ce qu’il va dire. Je vois de loin, je vois que vous cherchez. Avec le jeu de cent ressorts cachés, A dénigrer, à perdre ma maîtresse. Pour me donner je ne sais quelle nièce, Dont vous m’avez tant vanté les attraits ; Mais touchez là, j’y renonce à jamais.
DARMIN.
Soit ; mais je plains votre excès d’imprudence. D’une perfide essuyer l’inconstance N’est pas, sans doute, un cas bien affligeant, Mais c’est un mal de perdre son argent ; C’est là le point. Bartolin, ce brave homme, A-t-il enfin restitué la somme ?
BLANFORD.
Que vous importe ?
DARMIN.
Ahl pardon, je croyais Qu’il m’importait : j’ai tort, je me trompais. Adine vient ; pour moi, je me retire ; Par lui du moins tâchez de vous instruire. Si c’est de lui que vous vous défiez, Vous avez tort plus que vous ne croyez ; C’est un cœur noble, et vous pourrez connaître Qu’il n’était pas ce qu’il a pu paraître.
SCÈNE VIL
BLANFORD, ADINE.
BLANFORD.
Ouais ! les voilà fortement acharnés
A me vouloir conduire par le nez.
Ohl que Dorfise est bien d’une autre espèce !