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ACTE III, SCÈNE IV. 439

BARTOLIN.

Mais cependant de bon sens il parlait.

DORFISE.

Ne croyez rien de tout ce qull disait.

BARTOLIN.

Soit ; mais il faut, pour finir nos affaires, Prendre en ce lieu les choses nécessaires.

DORFISE, d’un ton caressanL

Que faites-vous ? arrêtez-vous : holà I N’entrez donc point dans ce cabinet-là.

BARTOLIN.

Gomment ? pourquoi ?

DORFISE, après avoir rêvé.

Du même esprit poussée, J’ai comme vous eu, mon cher, en pensée... De mettre ici nos papiers en état... J’ai fait venir notre vieil avocat... Nous consultions ; une grande faiblesse L’a pris soudain.

BARTOLIN.

C’est excès de vieillesse.

COLETTE.

On va donner au bon petit.vieillard • Un...

BARTOLIN.

Oui, j’entends.

DORFISE.

On l’a mis à l’écart ; De mon sirop il a pris une dose. Et maintenant je pense qu’il repose.

BARTOLIN.

Il ne repose point, car je l’entends Qui marche encore et tousse là dedans.

COLETTE.

Eh bien I faut-il, lorsqu’un avocat tousse. L’importuner ?

BARTOLIN.

Tout cela me courrouce ; Je veux entrer.

(il entre dans le cabinet.)