Des férets de nos cœurs ils percent le mystère.
l’une devineresse s’approche de la Princesse et chante.
Vous excitez la plus sincère ardeur,
Et vous ne sentez que la haine ;
Pour punir votre âme inhumaine,
Un ennemi doit toucher votre cœur :
(Ensuite s’avançant vers Sanchette, )
Et vous, jeune beauté que l’amour veut conduire,
L’amour doit vous instruire
Suivez ses douces lois.
Votre cœur est né tendre ;
Aimez, mais en faisant un choix.
Gardez de vous méprendre.
Ah l’on s’adresse à moi, la fête était pour nous.
J’attendais, j’éprouvais des transports si jaloux.
s’adressant à Sanchette
En mariage
Un sort heureux ;
Est un rare avantage ;
Ses plus doux feux
Sont un long esclavage.
Du mariage
Formez les nœuds ;
Mais ils font dangereux.
L’amour heureux
Est trop volage.
Du mariage
Craignez les nœuds,
Ils font trop dangereux.
au Duc de Foix.
Bon ! Quels dangers feraient à craindre en mariage ?
Moi, je n’en vois aucun ; de bon cœur je m’engage :
Nous nous aimons, tout ira bien.
Puisque nous nous aimons, nous ferons fort fidèles
Donnez-moi bien souvent des fêtes aussi belles,
Et je ne me plaindrai de rien.
Hélas ! j’en donnerais tous les jours de ma vie,
Et les fêtes font ma folie ;
Mais je n’espère point faire votre bonheur.