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PROLOGUE. 277

Ce peuple de guerriers, qui ne parait qu’aimable, Vous écoute un moment, et revole aux dangers. Leur maître en tous les temps veille sur la patrie. Les soins sont éternels, ils consument la vie ;

Les plaisirs sont trop passagers. 11 n’en est pas ainsi de la vertu solide ; Cet hymen l’éternise : il assure à jamais A cette race auguste, à ce peuple intrépide,

Des victoires et des bienfaits.

Muses, que votre zèle à mes ordres réponde. Le cœur plein des beautés dont cette cour abonde, Et que ce jour illustre assemble autour de moi, Je vais voler au ciel, à la source féconde

De tous les charmes que je voi ;

Je vais, ainsi que votre roi, Recommencer mon cours pour le bonheur du monde.

FIN DU PROLOGUE.