Scène XII.
Ô ciel ! ayez pitié d’un destin que j’ignore.
Grands dieux, apprenez-moi si Je suis père encore !
Rendez-moi mes enfants ; mais rendez aux vertus
Deux cœurs nés généreux qu’un traître a corrompus.
Page 143, premier vers. — Édition de 1742 :
De ton affreux secret la trame est découverte ;
Ta gloire est profanée et ta tombe entr’ouverte.
Séide est rassuré : mais, etc.
Ibid., vers 10. — Édition de 1742 :
Il n’aura pas longtemps le secret de son maître.
Ibid., dernier vers. — Édition de 1742 :
Que dans son propre sang ce secret soit noyé,
Que délivré d’eux tous je sois justifié ;
Qu’aveugle pour jamais ce peuple m’applaudisse,
Et jusqu’en mes fureurs adore ma justice ;
Qu’on remette à l’instant Palmire entre nos mains.
Épaississons la nuit qui couvre ses desseins.
Elle naquit en vain, etc.
Page 144, vers 23. — Édition de 1742 :
Marque une âme inquiète, et de zèle enivrée.
Page 148, vers 42. — Dans la lettre à d’Argental, du 19 janvier 1741, ce vers se lit ainsi :
Si du fier Mahomet vous respectez le sort.
Tu l’entends, il blasphème !
Ibid., vers 47. — Dans idem.
Si vous me conserviez mes malheureux enfants.
Page 155, vers 2. — Éditions de 1742 à 1756 :
On s’arme, on vient à vous, on prend votre défense.