Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome04.djvu/168

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Page 118, vers 4. — Dans les éditions de 1742 à 1748, on lit :

 ......Qui m’as coûté des pleurs.

Ibid., vers 16. — Édition de 1742 :

Cette heure où de carnage et de sang enivré.

Page 119, vers 48. — J’ai rétabli dans le dernier hémistiche de ce vers le texte de 1742. Toutes les autres éditions ont :

Et ton amant peut-être. (B.)

Page 129, vers 8. — La lettre à Forment, du 10 août 1741, donne une variante de ce vers et des suivants. (B.)

Ibid., vers 19. — Édition de 1742 :

Et Séide enivré de superstitions.

Page 131, scène Ire. — Dans l’édition de 1742, l’acte deuxième commence ainsi :

SÉIDE.

Quoi ! Zopire en secret demande à vous parler ?
Dans quel temps, dans quel lieu, qu’a-t-il à révéler ?
Le temps presse, dit-il.

PALMIRE.

Le temps presse, dit-il.Ah ! demeure, Séide :
Crains les complots sanglants d’un sénat homicide.
Zopire nous trahit, on s’arme, on va frapper ;
Le pontife l’a dit ; il ne peut nous tromper ;
Garde-toi de Zopire, évite sa présence.

SÉIDE.

Je verrais ce vieillard avec pleine assurance ;
Mais mon devoir m’appelle, il lui faut obéir.
Je m’arrache à moi-même, et c’est pour t’obtenir.
Omar offre pour nous un secret sacrifice :
J’y vais parler à Dieu, réclamer sa justice,
Lui jurer de mourir pour défendre sa loi,
Et mes seconds serments ne seront que pour toi.

PALMIRE.

D’où vient qu’à ces serments Je ne suis point présente ?
Si je t’accompagnais j’aurais moins d’épouvante.
Omar, ce même Omar, loin de nous consoler.
Ne parle que de sang déjà prêt à couler ;
Il m’avertit surtout de craindre pour Séide.

SÉIDE.

Croirai-je que Zopire ait un cœur si perfide !
Ce matin, comme otage, etc.

Page 132, vers 22. — Édition de 1752 :

Ce jour tant souhaité me semble un jour d’horreur.