enfans de Moïse consacrèrent la théologie de Zoroastre (74).
« Lue analogie fortuite entre deux idéesprincipales favorisa surtout cette coalition, et devint la base d’un dernier système, non moins étonnant dans sa fortune que dans les causes de sa formation.
« Depuis que les Assyriens avaient détruit le royaume de Samarie, des esprits judicieux, prévoyant la même destinée pour Jérusalem, n’avaient cesséde Y annoncer, de la prédire ; et leurs prédictions avaient toutes eu ce caractère particulier, d’être terminées par des vœux de rétablissement et de régénération, énoncés sous la forme de prophéties ; les hiérophantes, dans leur enthousiasme, avaient peint un roi libérateur, qui devait l’établir la nation dans son ancienne gloire ; le peuple hébreu devait redevenir un peuple puissant, conquérant, et Jérusalem la capitale d’un empire étendu sur tout l’univers. « Les événemens ayant réaliséla première partie de ces prédictions, la ruine de Jérusalem, le peuple attacha à la seconde une croyance d’autant plus entière, qu’il tomba dans le malheur ; et les Juifs affligés attendirent, avec l’impatience du besoin et du désir, le roi victorieux et libérateur qui devait venir sauver la nation de Moïse et relever l’empire de David. « D’autre part, les traditions sacrées et mythologiques des temps antérieurs avaient répandu dans toute l’Asie uu dogme parfaitement ana_