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mort, ils supposèrent dans la nature des puissances contraires, en un état continuel de lutte et d’effort ; et considérant sous ce rapport la sphère céleste, ils divisèrent les tableaux, qu’ils en figuraient, en deux moitiés ou hémisphéres, tels que les constellations qui se trouvaient dans le ciel d’été, formèrent un empire direct et supérieur ; et celles qui se trouvaient dans le ciel d’hiver, formèrent un empire antipode et inférieur. Or, de ce que les constellations d’été accompagnaient la saison des jours longs, brillans et chauds, et celle des fruits, des moissons, elles furent censées des puissances de lumière, de fécondité, de création, et, par transition du sens physique au moral, des génies, des anges de science, de bienfaisance, de pureté et de vertu : et de ce que les constellations d’hiver se liaient aux longues nuits, aux brumes polaires, elles furent des génies de ténèbres, de destruction, de mort, et, par transition, des ages d’ignorance, de méchanceté, de péché et de vice. Par une telle disposition, le ciel se trouva partagé en deux domaines, en deux factions ; et déjà l’analogie des idées humaines ouvrait une vaste carrière aux écarts de l’imagination ; mais une circonstance particulière détermina, si même


elle n’occasionna, la méprise et l’illusion. Dans la projection de la sphère céleste que traçaient les prêtres astronomes, le zodiaque et les constellations disposés circulairement, présentaient leurs moitiés en opposition diamétrale :