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tendre le venger, n’est-ce pas insulter sa sagesse, sa puissance ? Ne sait-il pas mieux que les hommes ce qui convient à sa dignité ? —oui ; mais ses voies sont cachées, reprirent les moines. " et il vous restera toujours à prouver, répartirent les rabins, que vous avez le privilége exclusif de les comprendre ". Et alors, fiers de trouver des soutiens de leur cause, les juifs crurent que les livres de Moïse allaient triompher, lorsque le môbed des parses, ayant demandé la parole, dit au législateur : nous avons entendu le récit des juifs et des chrétiens sur l’origine du monde ; et, quoiqu’altéré, nous y avons reconnu des faits que nous admettons ; mais nous réclamons contre l’attribution qu’ils en font au législateur des hébreux.


Ce n’est point lui qui a fait connaître aux hommes ces dogmes sublimes, ces célestes événemens ; ce n’est point à lui que Dieu les a révélés, mais à notre saint prophète Zoroastre ; et les preuves en sont manifestes par les livres mêmes que l’on vous allègue : parcourez-y avec attention le détail des lois, des rites, des préceptes établis par Moïse ; vous ne trouvere