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drapeau où étaient peints des tenailles, un gril, un bûcher, et ces mots : justice, charité et miséricorde : il faut, dirent-ls, faire un acte de foi de ces impies, et les brûler pour la gloire de Dieu. Et déjà ils traçaient le plan d’un bûcher, quand les musulmans leur dirent d’un ton ironique : voilà donc cette religion de paix, cette morale humble et bienfaisante que vous nous avez vantée ? Voilà cette charité évangélique qui ne combat l’incrédulité que par la douceur, et n’oppose aux injures que la patience ? Hypocrites ! C’est ainsi que vous trompez les nations : c’est ainsi que vous avez propagé vos funestes erreurs ! Avez-vous été faibles ; vous avez prêché la liberté, la tolérance, la paix : êtes-vous devenus forts ; vous avez pratiqué la persécution, la violence… et ils allaient commencer l’histoire des guerres et des meurtres du christianisme, quand le législateur réclamant le silence, suspendit ce mouvement de discorde. " ce n’est pas nous, répondirent les moines bigarrés, d’un ton de voix toujours humble


et doux, ce n’est pas nous que nous voulons venger ; c’est la cause de Dieu, c’est sa gloire que nous défendons ". Et de quel droit, répartirent les imams, vous constituez-vous ses représentans plus que nous ? Avez-vous des priviléges que nous n’ayons pas ? êtes-vous d’autres hommes que nous ? défendre Dieu, dit un autre groupe, pré