tions secrètes ; des corporations ennemies du reste de la société ;
Que partout ils s’étaient attribué des prérogatives, des immunités, au moyen desquelles ils vivaient à l’abri de tous les fardeaux des autres classes ;
Que partout ils n’essuyaient ni les fatigues du laboureur, ni les dangers du militaire, ni les revers du commerçant ;
Que partout ils vivaient célibataires, afin de s’épargner jusqu’aux embarras domestiques ;
Que partout, sous le manteau de la pauvreté, ils trouvaient le secret d’être riches et de se procurer toutes les jouissances ;
Que, sous le nom de mendicité, ils percevaient des impôts plus forts que les princes ;
Que, sous celui de dons et offrandes, ils se procuraient des revenus certains et exempts de frais ;
Que, sous celui de recueillement et de dévotion, ils vivaient dans l’oisiveté et dans la licence ;
Qu’ils avaient fait de l’aumône une vertu, afin de vivre tranquillement du travail d’autrui ;
Qu’ils avaient inventé des cérémonies du culte, afin d’attirer sur eux le respect du, peuple, en jouant le rôle des dieux dont ils se disaient les interprètes et les médiateurs, pour s’en attribuer toute la puissance ; que, dans ce dessein, selon