le réparateur ; à force d’en parler, quelqu’un dit l’avoir vu, ou même un individu exalté crut l’être et se fit des partisans, lesquels privés de leur chef par un incident vrai sans doute, mais passé obscurément, donnèrent lieu, par leurs récits, à une rumeur graduellement organisée en histoire : sur ce premier canevas établi, toutes les circonstances des traditions mythologiques vinrent bientôt se placer, et il en résulta un système authentique et complet, dont il ne fut plus permis de douter.
« Elles portaient, ces traditions mythologiques : « Que dans l’origine, une femme et un homme avaient, par leur chute, introduit dans le monde le mal et le péché. (Suivez la pl. III.) »
« Et par-là elles indiquaient le fait astronomique de la vierge céleste et de l’homme bouvier (Bootes), qui, en se couchant héliaquement à l’équinoxe d’automne, livraient le ciel aux constellations de l’hiver, et semblaient, en tombant sous l’horizon, introduire dans le monde le génie du mal, Ahrimanes, figuré par la constellation du serpent.
« Elles portaient, ces traditions : « Que la femme avait entraîné, séduit l’homme. »
« Et en effet, la vierge se couchant la première semble entraîner à sa suite le bouvier.
« Que la femme l’avait tenté en lui présentant des fruits beaux à voir et bons à manger ; qui donnaient la science du bien et du mal. »
« Et en effet, la vierge tient en main une bran-